Après avoir occupé le site du projet d’aéroport du Grand Ouest près de Nantes l’été dernier, le Camp Action Climat se monte cette année près de la zone industrielle de l’estuaire de la Seine du 22 juillet au 1er août.
À l’instar des militants pour la Justice Climatique dans une quinzaine de pays du monde, des centaines de campeurs vont s’installer dans l’agglomération du Havre. Ils ont pour objectif de mettre en place et mener des actions pour arrêter, à la source, les causes du changement climatique.
La Conférence de l’ONU (CCNUCC) à Copenhague en décembre 2009 a été un échec démontrant l’absence de volonté des gestionnaires des nations du monde à prendre les mesures urgentes de lutte contre le changement climatique, en faveur des populations.
Le mouvement mondial pour la Justice Climatique et le Camp Action Climat affirment que l’extraction des combustibles fossiles doit cesser maintenant et qu’une transition de société doit être menée dès aujourd’hui. Depuis plus de 15 ans les fausses solutions “vertes” basées sur le marché mises en place par les états et les sociétés privées perpétuent et étendent un modèle de développement économique dangereux, continuant à dégrader inéluctablement les conditions de vie sur Terre.
La semaine du Camp sera le moment où se former et préparer des actions, mais aussi le lieu où en apprendre plus sur les causes et les conséquences du changement climatique et sur les solutions réelles possibles.
“La zone industrielle de l’estuaire de la Seine est un condensé des industries les plus polluantes, comme la raffinerie Total et la cimenterie Lafarge. On y trouve aussi les industries des fausses solutions, comme l’usine d’agro-carburant Terreos, explique Anna William, du Camp Action Climat. Nous devons nous former et nous informer collectivement, pour agir et faire cesser ces industries qui menacent l’avenir de tous.”
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